Euchronie, du grec ancien,
Chronos, temporalité et Eu, bon, bien heureux.

Définis un temps d’harmonie écologique, technologique et sociale.

Notre XXIe siècle sera rempli de
décennies de changements contraints. Le dérèglement climatique, les migrations de population qui en résulteront, les guerres ainsi que la déplétion de nos
ressources naturelles, n’appellent pas à des lendemains qui chantent.

Toutefois, le temps est infini,
nous apprendrons, forcés, de nos erreurs. Un ouvrier du XVIIIe siècle n’aurait jamais pu rêver à la société actuelle.

Pourquoi en serait-il autrement
pour nous ?

postabondance_avanchets_1_300L_375H

Qu’est-ce que la post-abondance ?

Si cela est imperceptible de nos jours, la population humaine ira en décroissant. Cela ne se réalisera pas demain, mais dans un avenir plus proche que nous le pensons. Dès l’instant où nous avons accès à des contraceptifs efficaces et que nous pouvons nous les offrir, notre natalité chute drastiquement, quelles que soient l’implantation et la ferveur religieuse. L’Italie et l’Espagne possèdent les taux de fertilité les plus bas de notre continent. La question n’est pas si, mais quand.

Conjointement, le dérèglement climatique aura des conséquences draconiennes. Des pays entiers vont disparaître, les conditions météorologiques seront altérées massivement, augmentant la taille des déserts, diminuant les réserves d’eaux potables, avalant les terres arables et, pour notre continent, modifiant, la relative douceur de nos saisons, en comparaison du territoire nord-américain. Tous ces changements pousseront à des migrations gargantuesques, à des famines, à des guerres et tendront vers cette réduction de population. Conjointement, l’ère de ressources naturelles aisément accessible arrivera à son terme. Nous séparerons, réutiliserons et extrairons de nos décharges ce que nous sortions préalablement, à bas coût, des entrailles de la Terre. Nous devrons faire plus avec moins. La post-abondance représente la fin de tous les excès, de population, de matières premières et de style de vie.

La post-abondance une chance ?

Depuis la nuit des temps, nous ancrons, dans le subconscient de notre espèce, que le nombre est la force. Nous devons croitre si nous voulons survivre. Cela fut vrai tout au cours des millénaires. Cela ne l’est plus. Nous ne possédons qu’une planète et notre nombre est devenu notre pire ennemi. Par notre simple présence, nous abimons durablement la Terre. En diminuant notre population, nous pourrons, à nouveau, vivre comme nous l’entendons, sans nous préoccuper de notre empreinte écologique. Nous devrons faire avec moins de ressources naturelles, d’énergie facilement accessible, mais nous aurons plus d’espace, de tranquillité et d’air pur.

En étant moins nombreux, nous ferons face à un questionnement existentiel : où vivre ? Notre lieu d’établissement ne sera plus déterminé, majoritairement, par le hasard des demeures disponibles, mais par un réel choix. Quel type de structure a notre prédilection ? Pencherons-nous pour les bâtiments pantagruéliques, sis à plusieurs dizaines de mètres du sol ? Développerons-nous un amour pour les conteneurs recyclés aux courbes brutalistes ? Préférons-nous réutiliser ce qui existe depuis des lustres et qui a fait ses preuves ? En regardant les régions dépeuplées d’Europe, en ce début de XXIe siècle, ou l’habitat dans les plaines américaines, l’humain semble avoir une préférence pour l’ancien. S’il tient toujours debout, c’est sans doute pour une raison.

 

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.

Notre habitat du futur

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.

Euchronie, du grec ancien,
Chronos, temporalité et Eu, bon, bien heureux.

Définis un temps d’harmonie écologique, technologique et sociale.

Notre XXIe siècle sera rempli de
décennies de changements contraints. Le dérèglement climatique, les migrations de population qui en résulteront, les guerres ainsi que la déplétion de nos
ressources naturelles, n’appellent pas à des lendemains qui chantent.

Toutefois, le temps est infini,
nous apprendrons, forcés, de nos erreurs. Un ouvrier du XVIIIe siècle n’aurait jamais pu rêver à la société actuelle.

Pourquoi en serait-il autrement
pour nous ?

postabondance_avanchets_1_300L_375H

Qu’est-ce que la post-abondance ?

Si cela est imperceptible de nos jours, la population humaine ira en décroissant. Cela ne se réalisera pas demain, mais dans un avenir plus proche que nous le pensons. Dès l’instant où nous avons accès à des contraceptifs efficaces et que nous pouvons nous les offrir, notre natalité chute drastiquement, quelles que soient l’implantation et la ferveur religieuse. L’Italie et l’Espagne possèdent les taux de fertilité les plus bas de notre continent. La question n’est pas si, mais quand.

Conjointement, le dérèglement climatique aura des conséquences draconiennes. Des pays entiers vont disparaître, les conditions météorologiques seront altérées massivement, augmentant la taille des déserts, diminuant les réserves d’eaux potables, avalant les terres arables et, pour notre continent, modifiant, la relative douceur de nos saisons, en comparaison du territoire nord-américain. Tous ces changements pousseront à des migrations gargantuesques, à des famines, à des guerres et tendront vers cette réduction de population. Conjointement, l’ère de ressources naturelles aisément accessible arrivera à son terme. Nous séparerons, réutiliserons et extrairons de nos décharges ce que nous sortions préalablement, à bas coût, des entrailles de la Terre. Nous devrons faire plus avec moins. La post-abondance représente la fin de tous les excès, de population, de matières premières et de style de vie.

La post-abondance une chance ?

Depuis la nuit des temps, nous ancrons, dans le subconscient de notre espèce, que le nombre est la force. Nous devons croitre si nous voulons survivre. Cela fut vrai tout au cours des millénaires. Cela ne l’est plus. Nous ne possédons qu’une planète et notre nombre est devenu notre pire ennemi. Par notre simple présence, nous abimons durablement la Terre. En diminuant notre population, nous pourrons, à nouveau, vivre comme nous l’entendons, sans nous préoccuper de notre empreinte écologique. Nous devrons faire avec moins de ressources naturelles, d’énergie facilement accessible, mais nous aurons plus d’espace, de tranquillité et d’air pur.

En étant moins nombreux, nous ferons face à un questionnement existentiel : où vivre ? Notre lieu d’établissement ne sera plus déterminé, majoritairement, par le hasard des demeures disponibles, mais par un réel choix. Quel type de structure a notre prédilection ? Pencherons-nous pour les bâtiments pantagruéliques, sis à plusieurs dizaines de mètres du sol ? Développerons-nous un amour pour les conteneurs recyclés aux courbes brutalistes ? Préférons-nous réutiliser ce qui existe depuis des lustres et qui a fait ses preuves ? En regardant les régions dépeuplées d’Europe, en ce début de XXIe siècle, ou l’habitat dans les plaines américaines, l’humain semble avoir une préférence pour l’ancien. S’il tient toujours debout, c’est sans doute pour une raison.

 

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.

Notre habitat du futur

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.

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Qu’est-ce que la post-abondance ?

Si cela est imperceptible de nos jours, la population humaine ira en décroissant. Cela ne se réalisera pas demain, mais dans un avenir plus proche que nous le pensons. Dès l’instant où nous avons accès à des contraceptifs efficaces et que nous pouvons nous les offrir, notre natalité chute drastiquement, quelles que soient l’implantation et la ferveur religieuse. L’Italie et l’Espagne possèdent les taux de fertilité les plus bas de notre continent. La question n’est pas si, mais quand.

Conjointement, le dérèglement climatique aura des conséquences draconiennes. Des pays entiers vont disparaître, les conditions météorologiques seront altérées massivement, augmentant la taille des déserts, diminuant les réserves d’eaux potables, avalant les terres arables et, pour notre continent, modifiant, la relative douceur de nos saisons, en comparaison du territoire nord-américain. Tous ces changements pousseront à des migrations gargantuesques, à des famines, à des guerres et tendront vers cette réduction de population. Conjointement, l’ère de ressources naturelles aisément accessible arrivera à son terme. Nous séparerons, réutiliserons et extrairons de nos décharges ce que nous sortions préalablement, à bas coût, des entrailles de la Terre. Nous devrons faire plus avec moins. La post-abondance représente la fin de tous les excès, de population, de matières premières et de style de vie.

La post-abondance une chance ?

Depuis la nuit des temps, nous ancrons, dans le subconscient de notre espèce, que le nombre est la force. Nous devons croitre si nous voulons survivre. Cela fut vrai tout au cours des millénaires. Cela ne l’est plus. Nous ne possédons qu’une planète et notre nombre est devenu notre pire ennemi. Par notre simple présence, nous abimons durablement la Terre. En diminuant notre population, nous pourrons, à nouveau, vivre comme nous l’entendons, sans nous préoccuper de notre empreinte écologique. Nous devrons faire avec moins de ressources naturelles, d’énergie facilement accessible, mais nous aurons plus d’espace, de tranquillité et d’air pur.

Notre habitat du futur

En étant moins nombreux, nous ferons face à un questionnement existentiel : où vivre ? Notre lieu d’établissement ne sera plus déterminé, majoritairement, par le hasard des demeures disponibles, mais par un réel choix. Quel type de structure a notre prédilection ? Pencherons-nous pour les bâtiments pantagruéliques, sis à plusieurs dizaines de mètres du sol ? Développerons-nous un amour pour les conteneurs recyclés aux courbes brutalistes ? Préférons-nous réutiliser ce qui existe depuis des lustres et qui a fait ses preuves ? En regardant les régions dépeuplées d’Europe, en ce début de XXIe siècle, ou l’habitat dans les plaines américaines, l’humain semble avoir une préférence pour l’ancien. S’il tient toujours debout, c’est sans doute pour une raison.

 

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.

Dans un monde post-abondance, là où les ressources ne sont pas aussi aisément accessibles, la meilleure énergie est celle que l’on ne dépense pas. Pourquoi construire de nouveaux bâtiments lorsqu’ils existent déjà ? Pourquoi habiter dans des demeures qui nécessitent un entretien constant quand d’autres sont plus durables ? Pourquoi s’inquiéter de l’isolation, tandis que les hivers sont doux et les étés caniculaires.